Réponse à l'ambiguïté des mourji'a sur les paroles de Mouhammad Al Amîn Chanqîtî, Ibn Ibrâhîm Âl cheykh et Ibn Taymiya.

Publié le par Abou Qâf

Réponse à l'ambiguïté des mourji'a sur les
 paroles de Mouhammad Al Amîn
 Chanqîtî, Ibn Ibrâhîm Âl cheykh et Ibn Taymiya.





 
Les serviteurs des gouverneurs apostats trafiquent les paroles des savants du Tawhîd et essaient de n'en rapporter que ce qui peut être soit compris à leur sauce, soit comme l'ont compris les savants. Ils utilisent donc leurs propos soit en les trafiquant, soit en ne rapportant que des paroles non détaillées, au sujet de la question « Ne pas gouverner par la loi d'Allah. » Ils essaient de faire croire que ces savants disent que le faite de codifier des lois opposées à la loi d'Allah n'est pas du polythéisme tant que le gouverneur est convaincu qu'il commet un péché.
 
Nous allons vous montrer ici la nature de leur mensonge sur 3 imams de renom : Mouhammad Al Amîn Ach-Chanqîtî, Mouhammad Ibn Ibrâhîm Âl Cheykh, Ibn Taymiya. Je demande à Allah son secours et son aide, et pour quiconque veux plus de détaille, qu'il revienne aux ouvrages du cheykh Abou Rouhayim, Mouhammad Ad-Dawsarî et ceux qui ont réfuté les ambiguïtés des Mourji'a.
 
1)     
Leur mensonge sur Mouhammad Al Amîn Ach-Chanqîtî.

Ils disent :
Cheikh Mouhammad Amine Ach-Chanquiti -Qu'Allah lui fasse miséricorde-(d. 1393 h) a dit :
« Sache que la position juste dans ce sujet est que koufr (mécréance), dhoulm (injustice) et fisq (perversité), peuvent tous être utilisés dans la législation avec l'intention de désobéissance dans un premier temps et avec l'intention du koufr qui fait sortir de l'Islam dans un autre temps. Et celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé, se détournant et contredisant le Messager-Prières et bénédiction d'Allah sur lui-et annulant les lois d'Allah (ahkam), alors, son dhoulm, fisq et koufr, tous sont une mécréance qui le fait sortir de la religion. Et celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé, tout en ayant la conviction qu'il commet une action interdite et un acte répréhensible, alors, son koufr, dhoulm et fisq ne le fait pas sortir de la religion. »
(Adwaa Al-Bayaan 2/104)
 
Analyse :

Cette citation du cheykh est correct, juste, mais ne sert en aucun cas comme argument à la prétention des pseudos-salafî, mais c'est une preuve contre eux.
 
a) Quand le cheykh dit :
Sache que la position juste dans ce sujet est que koufr (mécréance), dhoulm (injustice) et fisq (perversité), peuvent tous être utilisés dans la législation avec l'intention de désobéissance dans un premier temps et avec l'intention du koufr qui fait sortir de l'Islam dans un autre temps.
 
Il est clair que le cheykh veut faire une distinction entre deux cas : Celui qui fait un péché, et celui qui fait du koufr. Seul les Khawârij et les Mourji'a ne font pas la distinction entre les deux : les khawârij font l'égalité dans le koufr, pour eux celui qui désobéit sort de la foi. Et les mourji'a font l'égalité dans la désobéissance, pour eux celui qui donne à Allah un associé n'est pas mécréant tant qu'il n'a pas renié dans son cœur.
 
b)  Quand le cheykh dit :
Et celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé, se détournant et contredisant le Messager-Prières et bénédiction d'Allah sur lui-et annulant les lois d'Allah (ahkam), alors, son dhoulm, fisq et koufr, tous sont une mécréance qui le fait sortir de la religion
 
Ici le cheykh dit une chose extrêmement claire, pour ceux qui analysent ce qu'il a expliqué à ce sujet dans de nombreux endroit de son Tafsîr. Le cheykh a énoncé ici 3 choses qui constituent en de la mécréance qui fait sortir de la religion :

1-      Se détourner du messager.


2-      Contredire le messager.

 

3-      Annuler les lois d'Allah.
 
Mais cette parole n'est pas détaillée, nous ne pouvons savoir qu'est ce que le cheykh considère comme tel dans cette parole là. Mais le cheykh a détaillé cela dans divers endroit de son Tafsîr.
 

Premièrement :

Il dit dans le Tafsîr du verset 31 de la sourate 9 :
« Or, l'association à Allah dans Son jugement et l'association à Allah dans Son adoration indiquent tous deux une seule et même signification, et il n'y a aucune différence entre les deux. En effet, celui qui suit un règlement autre que le règlement d'Allah ou qu'Allah n'a pas légiféré, ou une loi (qânoûn) opposée à la loi d'Allahqu'aurait mis en place un être humain, une telle personne s'est détourné de la lumière céleste qu'Allah fit descendre sur la langue de Son messager : Quiconque agit de la sorte est exactement comme celui qui se prosterne pour une statue ou adore une idole, il n'y a aucune différence entre les deux, de quelque angle que ce soit. Ils sont une seul et même personne, car tout deux sont idolâtres, associent à Allah : Celui-ci associe dans l'adoration et celui-là dans le jugement. Or, l'association dans l'adoration et dans le jugement sont une seule et même chose. »
Fin de citation
 
Analyse :


Le cheykh a considéré que le faite de suivre les lois humaines opposée à la loi d'Allah s'est détourné de la lumière céleste. Nous retrouvons donc dans cela les conditions mentionné dans le passage que citent les Mourji'a :

Se détourner du messager.

 

Contredire le messager.

 

Annuler les lois d'Allah.
 
Deuxièmement :

Et il dit dans le tafsîr du verset dans « Et ils n'associent personne à Son jugement » (sourate 18 verset 26), après une longue explication du verset :
« ...Et il apparaît de la plus claire façon de ces textes divins que nous venons de citer : que ceux qui suivent les lois humaines que leur a légiféré Satan par la langue de ses alliés, et qui contredisent ce qu'Allah 'azza wa djall a légiféré par la langue de Son messager salla llahou 'alayhi wa sallam, qu'il ne fait aucun doute de leur mécréance et de leur idolâtrie si ce n'est pour celui à qui Allah a voilé la vue et a rendu aveugle de la lumière de Sa révélation, tout comme eux. »
 
Analyse :


Le cheykh considère que le suivit des lois humaines qui contredisent ce qu'Allah a révélé : est une mécréance dont personne ne doute si ce n'est celui à qui Allah a voilé la vue et a rendu aveugle ! Comment douter de l'égarement de ces gens après une telle dénonciation ! En d'autre terme, le cheykh considère que le suivit des lois humaines est égale à :


-          Contredire le messager d'Allah

-          Se détourner de son message

-          Annuler ses lois.

Où est la contradiction ?
 
Troisièmement :

Il dit dans le tafsîr de la sourate 47, verset 25-28 :
« Toute personne qui dit à ces mécréants qui haïssent ce qu'Allah a révélé : « Nous allons vous obéir dans certaines choses » sont inclus dans la menace de ce verset. A plus forte raison encore ceux qui disent « Nous vous obéirons dans toute choses » comme ceux qui suivent les lois humaines inventées, obéissant par là à ceux qui haïssent ce qu'Allah a révélé : ceux là, il ne fait pas l'ombre d'un doute qu'il seront de ceux que les anges frappent le visage et le derrière, et qu'ils suivent ce qui encoure la colère d'Allah et haïssent ce qu'Il agrée, et que leurs actes sont vains. »
 
Cette parole du cheykh est on ne peut plus claire, et va tout à fait dans le sens de ce que le cheykh a dit précédemment.
 
Conclusion :


-          Le cheykh rend mécréant celui qui se détourne de la loi du prophète, le contredit et l'annule.

-          Le cheykh rend mécréant celui qui suit les lois humaines qui contredisent la loi du messager, et considère que c'est une façon de se détourner de lui.

-          Il n'y a pas de contradiction entre ce qu'ont cité les Mourji'a et ce que nous avons cité.
 
Quant au reste de la parole du cheykh mentionné par les Mourji'a :

Et celui qui ne juge pas avec ce qu'Allah a révélé, tout en ayant la conviction qu'il commet une action interdite et un acte répréhensible, alors, son koufr, dhoulm et fisq ne le fait pas sortir de la religion. »
 
Il s'agit alors de celui qui juge par la loi d'Allah, mais sans tombé dans les actes de celui que le cheykh rend mécréant, c'est-à-dire : Sans suivre une loi opposée à la loi du messager.
 
Exemple : Le juge qui n'applique pas la loi d'Allah, sous l'effet de sa passion, et non pas en suivant un code ou une loi opposée à la loi d'Allah ou en respectant une loi inventée par les hommes, ces deux choses sont totalement différente. Cela concerne le juge qui n'applique pas la loi d'Allah dans un ou plusieurs cas particulier, mais pas celui qui instaure un règlement général et automatique, comme : des tribunaux spécialisé pour les litiges commerciaux, banquiers, employeurs employés, etc...
 
Et celui qui prétend qu'il y a contradiction entre ces deux paroles, qu'il nous explique comment prend t'il sa science d'un homme qui d'après lui, affirme dans un même livre des paroles qui sont soit disant celle des Khawârij dans plus de 5 endroits de son Tafsîr, mais se « repentit » d'elle dans un seul endroit, sans effacer les autres ni mettre en garde contre ?! Cela ne peut être possible que dans deux cas :


1)      Le cheykh a une mémoire défaillante.

2)      Le cheykh est inconscient.
Pourriez-vous affirmer cela ?
 

2)      Leur mensonge sur cheykh Mouhammad Ibn Ibrâhîm Âl Cheykh.

Ils disent :
Mouhammad Ibn Ibrahim Ali Cheikh -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit :
« Et celui qui juge avec elles (les lois autres que celle qu'Allah a révélé) et s'y réfère pour le jugement, tout en croyant que cela est correct et que c'est possible, alors il a mécru avec le koufr qui le fait sortir de la religion. Et celui qui agit ainsi sans croire que cela est correct et permis de juger avec, alors il a mécru avec le koufr dans l'action, qui ne fait pas sortir de l'islam. »
(Madjmou' Fatawa Ibn Ibrahim tome 1 page 80)
 
Cette parole de cheykh Mouhammad ibn Ibrahim est exacte et bien traduite, mais les Mourji'a essaient de la faire comprendre d'une autre manière que le Cheykh l'avait voulu.
 
Lorsque le cheykh dit :
Et celui qui juge avec elles (les lois autres que celle qu'Allah a révélé) et s'y réfère pour le jugement, tout en croyant que cela est correct et que c'est possible, alors il a mécru avec le koufr qui le fait sortir de la religion.
 
Nous savons que le cheykh ne parle pas de ceux qui suivent les lois humaines opposée à la loi d'Allah et qui les imposent comme référence dans les jugements, car le cheykh a plusieurs paroles très claires à ce sujet, et il faut les juxtaposer pour savoir ce que signifie cette parole du cheykh.
 
Premièrement :

Et aussi :
«Les lois humaines sont une mécréance qui expulse de la religion. Le fait de croire que ces lois sont justes et permises, et certains même en disent encore plus que cela, ces gens là annulent leur attestation que Mouhammad est le messager d'Allah, et annulent également leur attestation qu'il n'y a de divinité qu'Allah. En effet, il fait partie de l'attestation qu'il n'y a de divinité qu'Allah qu'il n'y a aucun être obéit en dehors d'Allah. Aussi, ils l'ont annulée en adorant autre chose qu'Allah. Quant à ce qu'on appel « koufr doûna koufr » (petite mécréance) c'est lorsqu'il se réfère à un autre qu'Allah, en ayant la conviction qu'il est pêcheur et que le jugement d'Allah est la vérité, alors cela est ce qui lui arrive une fois ou quelque chose comme ça. Quant à celui qui place des lois (qawânîn) bien structurées en exigeant la soumission à celles-ci, alors cela est de la mécréance, même s'il dit : « Nous avons tort est le jugement de la loi islamique est plus juste.» Ceci est une mécréance qui exclut de la religion. »
Fin de citation.[1]
 
Deuxièmement :

Il dit :
Le pays dans lequel on gouverne par une loi forgée n'est pas un pays islamique, et il est obligatoire de le quitter, tout comme le pays dans lequel l'idolâtrie apparaît ouvertement sans qu'il n'y ait de blâme ou sans qu'on change la situation, il faut quitter un tel pays. En effet, la mécréance arrive lorsqu'il y a propagation de la mécréance et qu'elle apparaît au grand jour. Un tel pays est un pays mécréant. Par contre, s'il arrive qu'on juge par cette loi dans certains cas isolés, ou qu'il y ait certaines mécréance en petit nombre et sans qu'elles ne soient apparentes au grand jour, alors c'est un pays d'Islam...
[2]
 
Ces paroles sont on ne peut plus claires, et le cheykh y a détaillé ce qu'il entend par la mécréance mineure et la mécréance majeure.
 
De ce faite, lorsque le cheykh dit :
Et celui qui juge avec elles (les lois autres que celle qu'Allah a révélé) et s'y réfère pour le jugement, tout en croyant que cela est correct et que c'est possible, alors il a mécru avec le koufr qui le fait sortir de la religion....
 
C'est le cas de
« celui qui place des lois (qawânîn) bien structurées en exigeant la soumission à celles-ci, alors cela est de la mécréance, même s'il dit : « Nous avons tort est le jugement de la loi islamique est plus juste.» Ceci est une mécréance qui exclut de la religion. »
 
Et lorsqu'il dit :
« Et celui qui agit ainsi sans croire que cela est correct et permis de juger avec, alors il a mécru avec le koufr dans l'action, qui ne fait pas sortir de l'islam. »
 
Il parle du cas où
« s'il arrive qu'on juge par cette loi dans certains cas isolés », « se réfère à un autre qu'Allah, en ayant la conviction qu'il est pêcheur et que le jugement d'Allah est la vérité, alors cela est ce qui lui arrive une fois ou quelque chose comme ça. »
 
Et le cheykh dit :
« Et tu pourras dire, si une personne qui gouverne par une loi forgée dirait « Mais j'ai conviction que cette loi est fausse » que ceci (cette prétention) n'a aucun effet sur lui. Au contraire, il a cessé d'appliquer la loi islamique, et c'est comme si une personne disait « J'adore les idoles, mais j'ai conviction que ces idoles sont fausses. Et s'il est capable d'émigrer de ce pays où on gouverne par les lois humaines forgées, cela devient une obligation pour lui »
Fin de citation.[3]
 
Que veux-tu de plus claire ? Y a-t-il la moindre contradiction ?
 
Quant à ceux qui prétendent que le cheykh s'est repentit de toute ces fatâwâ en donnant celle que les Mourji'a ont mentionné, sache qu'aucun des élèves du cheykh n'a jamais rapporté cela de lui, ni même Ibn Bâz.
 
Au contraire, ceux comme Sâlih Âl Cheykh, Ibn Bâz, Ibn Jibrîn, Ghoudayân, Fawzân, et les autres, lorsqu'ils mentionnent l'avis du cheykh Ibn Ibrâhîm dans ce sujet, rapportent tous que le cheykh voyait la chose comme du grand Koufr.
 
3)      Leur mensonge sur Ibn Taymiya.

Ils disent :


Cheikh Al Islam Ibn Taymiya -Qu'Allah lui fasse miséricorde- a dit dans l'explication du verset :
-traduction relative et approchée-
« Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, ceux-là sont des mécréants »
 « C'est à dire qu'il considère permis de gouverner par autre que ce qu'Allah a révélé.
» (Madjmou' Al-Fatawa - 3/268)
 
Analyse :

Ils ont cité en tout et pour tout une parole d'Ibn Taymiya de deux lignes, et encore, ça dépend de la mise en page.
 
Voici la mention complète du passage d'Ibn Taymiya en question, avec en rouge la partie que eux ont cité :

Ibn Taymiya a dit dans la totalité du texte :
«Lorsqu'un homme légalise ce qu'Allah a interdit et qui ne fait pas objet de divergence, ou interdit ce qu'Allah a permis qui ne fait pas objet de divergence, ou remplace la loi qui ne fait pas objet de divergence, c'est un mécréant apostat à l'unanimité des juristes. C'est dans ce genre de chose que fut révélé la parole d'Allah « Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a révélé, ceux là sont les mécréants » C'est-à-dire, celui qui légalise de juger par autre que la loi d'Allah. Or, le mot « Loi » se comprend chez les gens sur trois choses :
 
1)      la loi révélée, c'est ce que nous enseigna le messager d'Allah 'alayhi salât wa salâm, et c'est ce qui est obligatoire de suivre, et quiconque s'y oppose doit être puni pour cela.


2)      La loi déduite : Ce sont les avis des érudits Moujtahid comme la méthode de Malik ou autre...Il est permit de la suivre, mais ce n'est pas obligatoire, ni interdit. Et personne n'a le droit de l'imposer à l'ensemble des gens ou de l'interdire.

3)        La loi modifiée (moubaddal) c'est de mentir sur Allah et Son messager, ou de mentir au gens par de faux témoignages ou autres choses du genre, ou l'injustice claire. En effet, quiconque dit « Ceci est la loi d'Allah » est mécréant sans aucune divergence, tout comme celui qui dit « Le sang et la bête mort sont licite » Et même s'il dit « Ceci est MA méthodologie » ou autre... »
Fin de citation.
 
Constatez par vous-même, qu'ils ont coupé le texte quasi totalement, mais que le passage complet laisse comprendre tout autre chose que ce qu'eux disent.
 
De plus, lorsque le cheykh Al Islâm Ibn Taymiya dit : C'est à dire qu'il considère permis de gouverner par autre que ce qu'Allah a révélé.
 
Je répète encore que quand Ibn Taymiya utilise le terme Istihlâl, il veut dire :
Car l'istihlâl est le fait de croire qu'Allah ne l'a pas interdit, ou d'autre foi c'est de ne pas croire qu'Allah l'a interdit, et ceci est du domaine de la foi en la Seigneurie et de la foi en la prophétie, c'est le reniement pure et infondé. Et des foi, c'est quand il sait qu'Allah l'a interdit, et que le messager n'interdit que ce qu'Allah interdit, mais il refuse de se conformer à cette interdiction, et s'entête contre Celui qui l'a interdit, et ceci est une mécréance pire que celui d'avant. Et il se peut que cela se passe malgré qu'il sache que celui qui ne se soumet pas à cette interdiction sera puni par Allah et châtié. De plus, ce refus et cet insoumission peuvent soit être du domaine de la croyance, quant à la sagesse d'Allah qui l'a ordonné ou de Sa puissance, cela le mène a ne pas croire en l'un des attributs d'Allah, ou bien cela peut venir d'une personne qui sait tout cela et y croit, mais par révolte ou suivit aveugle de ses caprices, et c'est en réalité de la mécréance. » Puis il dit « Et ceci, (c'est-à-dire le refus de se conformer à l'interdiction) est une autre chose que le premier (c'est-à-dire croire en la permission ce qu'Allah a interdit) et le takfîr d'une telle personne est inévitablement connu en religion de l'islam, et le Coran est remplit de takfîr de ce genre de catégorie, et son châtiment est même pire ! »
Fin de citation.
 
Ibn Taymiya dit aussi :
Il dit :
« Il est fondamentalement connu dans la religion des musulmans, et unanimement pour tout les musulmans, que quiconque accepte de suivre une autre religion que l'islam, ou de suivre une autre loi que la loi de Mouhammad, salla llahou 'alayhi wa sallam, est un mécréant. Sa mécréance est la même que celui qui croit en une partie du Coran et mécroit en une autre, comme Allah le dit : « Certes, ceux qui mécroient en Allah et Son messager, et veulent faire une distinction entre Allah et Ses messager, et disent « Nous croyons en certains et ne croyons pas en d'autres » et veulent prendre une voie intermédiaire à cela, ceux-là sont les véritables mécréants, et Nous avons préparer une terrible châtiment pour les mécréant. »
[4]
 
Et il dit :
« La loi descendue de la part d'Allah est le Coran et la sounnah, avec laquelle Allah envoya Son messager salla llahou 'alayhi wa sallam. Cette loi, personne n'a le droit de la quitter ; seul un mécréant la quitte. »
[5]
 
Et il dit :
« Et Allah à ordonné à tous les musulmans de reporter leurs désaccords à Allah et Son messager, comme Allah le dit sourate « Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier. Ce sera bien mieux et de meilleure interprétation (et aboutissement). » Sourate4 Verset 59), Et Allah dit « Non!... Par ton Seigneur! Ils ne seront pas croyants aussi longtemps qu'ils ne t'auront demandé de juger de leurs disputes et qu'ils n'auront éprouvé nulle angoisse pour ce que tu auras décidé, et qu'ils se soumettent complètement [à ta sentence] » (sourate 4 verset 65.) Quiconque ne se conforme pas (yaltazim) à prendre pour juge Allah et Son messager dans leurs disputes, Allah a juré par Lui-même qu'Il n'a pas de foi. Par contre, celui qui se conforme (moultazim) à la loi d'Allah et du messager intérieurement et extérieurement, mais désobéit et suit sa passion, c'est celui là qui est à classé avec ses semblables parmi les pécheurs... Ce que l'on veut dire : C'est que le faite de juger avec justice est une obligation absolue, en tout lieu à toute époque, pour tout le monde et envers tout le monde. De même, juger par la loi qu'Allah a révélé à Son messager est la justice précise, et la plus parfaite forme de justice et la meilleure. Juger par elle est obligatoire pour le prophète salla llahou 'alayhi wa sallam ainsi que pour tout ceux qui le suivent, quant à celui qui ne s'y conforme pas c'est un mécréant. »
[6]
 
 
Et Allah sait mieux.

[1] Fatâwâ wa rasâ'il, fatwa n° 4060, volume 12 page 280
[2] Fatâwâ wa rasâ'il Mouhammad ibn Ibrâhîm, volume 6 pages 188, 189
[3] Fatâwâ wa rasâ'il Mouhammad ibn Ibrâhîm, volume 6 pages 188, 189
[4]Majmoû' Fatâwâ Ibn Taymiya 28/524
[5] Majmoû' Fatâwâ Ibn Taymiya 11/262
[6]Minhâj As-Sounnat An-Nabawiya 5/130, 131

 

 

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